Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Prospective économique et managériale

Articles de prospective appliquée au plan ECONOMIQUE (les économies de demain et la fin des économies d'hier: richesse, valeur ajoutée, nouveaux métiers, nouveaux fonctionnements, nouvelles valeurs, ...) et MANAGERIAL (L'entreprise et son management: implications du changement de société. Quel(s) manager(s)? Quel(s) métier(s)? Quelles valeurs montantes? Les femmes dans le management? etc.).

Gestionnaire ou entrepreneur?

Aujourd'hui, l'économie "officielle" et visible est confisquée par les gestionnaires et les financiers. Elle devra s'en libérer d'urgence si elle veut rencontrer le plus grand défi de son histoire : créer des milliers d'artisanats et de PME dans toutes les niches à haute valeur ajoutée, que ce soit dans les métiers de l'immatériel et de la connaissance, ou dans les métiers de l'expertise pratique. Désormais, il faut faire la différence entre les gestionnaires et les entrepreneurs.

Notre seul patrimoine durable: nos métiers

Lorsque tout est possible à tout moment, ce qui sauve, c'est la maîtrise de son art : c'est la leçon du bushido, la philosophie des samouraïs.Être prêt à tout, en économie, c'est donc d'abord maîtriser parfaitement ses métiers. Qu'est-ce qu'un métier? Comment déterminer ses métiers? Comment les construire.

Nomadisme entrepreneurial

"Le nomade ne voyage jamais seul – il en mourrait vite, comme le banni – ni en trop grand groupe – la logistique serait par trop complexe. Il déambule avec ceux en qui il a confiance et qui le complètent." (Jacques Attali). C'est exactement la définition de l'entrepreneur – surtout noétique – qui est un nomade, un aventurier, un chemineau, un explorateur.

Quelle durabilité pour l'entreprise?

Notre époque n'est plus à un paradoxe près.Il en est un cependant qui taquine l'entreprise régulièrement : d'un côté, le concept de durabilité fait son nid dans les consciences, et de l'autre, les turbulences économiques sont telles que la mise en faillite devient un instrument normal de gestion. Pour résoudre cet apparent dilemme, il faut répondre à ceci : de quelle durabilité parlons-nous ?

Quels managers pour demain?

Le manager de demain ne sera plus ce guerrier bardé de certitudes d'airain, grand pourfendeur de concurrents, grand avaleur de parts de marchés, sous les oriflammes étincelantes des budgets ambitieux et de mirifiques plans à trois ans.

Valeurs féminines et management

L'économie est affaire humaine et, comme telle, suit l'évolution de l'humain et doit relever le triple défi d'un énorme saut de complexité, de l'émergence d'une société noétique basée sur la connaissance et la création, le talent et l'expertise plus que sur le capital et le travail, et d'une globalisation dense de toutes les dimensions de la Vie sur Terre. Les "valeurs féminines" émergent en management.

Qu'as-tu à vendre?

L'emploi, ses idéologies politiques et ses législations sociales entrent de plus en plus souvent et profondément en opposition avec le métier, avec les savoir-faire, avec la passion de faire de sa vie une oeuvre d'art, avec le besoin de donner du sens à ce que l'on fait.

Musique et management

Mélodie, harmonie et rythme, ici. Projet, organisation et cycles, là. Structures du sens, de l'espace et du temps. Fil de la vocation, de son développement et de son accomplissement. Toute œuvre se déploie selon ces trois axes intrinsèques au sein d'un monde qui lui exprime à la fois ses attentes et ses résistances. L'entreprise est une œuvre en voie de construction comme la toile du peintre, comme la symphonie du compositeur.

Et si l'on arrêtait de se mentir?

La finalité de l'entreprise n'est ni de fournir des rentes financières à ses actionnaires ni d'assurer des rentes sécuritaires à ses employés. L'unique finalité de l'entreprise est de parfaire ses métiers et savoir-faire au service des besoins réels de ses clients.

Les trois pôles managériaux

Les comportements managériaux qui ont fait la gloire et la fortune de l'ère industrielle ne permettent plus d'affronter les défis de l'ère postindustrielle, de l'ère de l'information et de la connaissance, de l'ère de la créativité et de l'immatérialité. Il ne s'agit pas de s'opposer à ces comportements, mais de les dépasser.

Faire face à la crise

Pour les entreprises, la crise profonde et durable que nous subissons est une aubaine. Ironie ? Cynisme ? Non, mais plutôt la claire conscience que cette crise offre la possibilité de nettoyer les managements des scories d'un passé révolu et d'entrer dans une autre manière de développer les économies. Pour faire face à la crise, je donne aux entreprises cinq conseils fondamentaux, simples et universels qui peuvent mis en application, dès demain, sans regrets ni remords, sans scrupules ni pitié. Ces cinq axes d'action concernent le Métier, l'Intelligence, la Frugalité, les Réseaux et la Qualité. (Article de M.Halévy, 12/2008)

Finance : la fin des faussaires

Quel meilleur scénario pour notre futur ? Europe-USA, Europe Chine-Inde ? Le présent article de Marc Halévy (1/2009) s'inspire du très bon essai d'Alain Simon ("Le temps du discrédit - Crise des créances, crise des croyances") et le prolonge de considérations prospectives.

Après la crise ?

Nous vivons la fin du modèle économique du capitalisme industriel et spéculatif, construit artificiellement sur le mythe de la croissance et sur l'addiction consommatoire. Ce modèle n'est plus viable. la "crise" le démontre chaque jour. Un nouveau modèle économique global doit émerger d'urgence, dont nous donnons ci-après les très grandes lignes.