Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

No pub ! No QE !

Déflation... laissez-moi rire.

Il est temps de stopper Big-Brother, de casser Google, FaceBook, YouTube, Deezer et autres Twitter, de dénoncer le Big-Data ; tous n'ont (comme la presse écrite qui est condamnée à disparaître) qu'un seul nutriment : la publicité.


Il est temps d'éradiquer la publicité de notre univers humain ! La publicité est la pire des pollutions ; elle salit tous les environnements, matériels et immatériels ; elle agresse le mental, souvent insidieusement. Les publicitaires sont des criminels et des pollueurs.

La Toile permet à quiconque, en trois clics, de trouver, sans publicité, tout ce qu'il peut désirer. Il faut cesser de prendre le consommateur-acheteur pour un gogo débile.
La publicité ne sert à rien ; elle ne fait pas vendre (c'est un des mythes de la modernité que d'affirmer le contraire) ; les budgets publicitaires des entreprises et des organisations sont du pur gaspillage, de l'argent jeté au feu qui pourrait être autrement plus utile à d'autres usages.
De plus, la publicité a pour vocation de pousser à la consommation, c'est-à-dire d'accélérer encore la raréfaction des ressources de vie ; elle pousse au suicide collectif.

En ce sens, la Banque Centrale Européenne et son funeste patron, Mario Draghi, va faire tourner la planche à Euros à toute allure pour racheter des dettes d'Etat, afin, croient-ils, de relancer la consommation et de combattre la déflation.

Tous ces crétins n'ont toujours pas compris que la consommation diminue non par manque de moyens, mais par décision des ménages de moins consommer : le principe Frugalité commence à faire son effet.

L'économie de la consommation est moribonde ! Vive la décroissance matérielle et la croissance immatérielle.

Plus que jamais : no pub !

Marc Halévy, 19 janvier 2015.


[1] Quantitative Easings ou QE que les banques centrales américaine, britannique et japonaise utilisent à tour de bras depuis les années 2000 pour sauver leurs économies malsaines et moribondes au détriment de l'économie réelle du reste du monde.

[2] Mario Draghi, ennemi infiltré à la solde de la Fed américaine, ancien vice-président pour l'Europe de Goldman Sachs, le groupe financier qui a réussi, à coup de falsification des comptes, à faire rentrer la Grèce dans la zone Euro.