Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Après l'économie et la politique ...

La Modernité et ses deux moteurs ralentissent et attendent un autre moteur pour que l'humanité puisse avancer vers sa vocation ...

L'économie (d'abord industrialiste et productive, puis financiariste et spéculative) fut le cœur de la Modernité.
Cette ère-là est finie.
L'économie redevient ce qu'elle aurait dû toujours être : une logistique périphérique (mais efficace et bienveillante).
Il est temps que le cerveau et l'âme reprennent la main et maîtrisent l'estomac.
Vivre : oui. Vivre bien : encore mieux. Mais vivre pour quoi faire ?

Il en va de même pour la politique dont la seule mission est de garantir et de protéger l'autonomie de chacun sur les empiétements de celle des autres. Tout le reste est superfétatoire.
Les revenus, les déplacements, l'éducation, la santé, des pensions de retraite par capitalisation, etc ... sont affaires strictement privées mais la police ou l'armée ne peuvent as l'être.
Chacun doit être maître de sa vie tant en matière de suicide, de drogue, de sexualité, d'avortement ou autres (tout cela n'est ni le problème des autres, ni celui de la société).
Ce n'est pas à la collectivité de régler ou de réguler la vie privée personnelle de tout un chacun : le seul problème collectif est celui de la protection et de la garantie strictes (vis-à-vis de tous les autres humains majeurs) de l'autonomie de chacun (ses activités, ses relations consenties, ses déplacements, ses propriétés, ses outrances, ...).

N'ayons pas peur des mots. Qui prendra la place de l'économie (le corps) et de la politique (l'esprit) à la première place au podium des préoccupations de demain (sans négliger ni le corps, ni l'esprit, pour autant), c'est la spiritualité (l'âme) mais pas dans un sens ni de religion, ni de cléricalisme, ni de bondieuserie, ni de croyances, ni de mythes, ni d'obédiences, ni de rites, ni de commandements, ... mais dans un sens d'Alliance permanente de la vie et de l'esprit humains, avec la Vie et l'Esprit théo-cosmique, en vue de la Joie (qui se place bien au-dessus des plaisirs et du bonheur) par l'accomplissement et l'enrichissement de soi et de l'autour de soi.

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