Féminisme et féminité.
Après les délires égalitaristes du féminisme et de l'ultra-féminisme, viennent les courants malsains et nauséabonds du masculinisme, du virilisme, du machisme, voire de la misogynie ... comme un triste retour de flammes.
Tout cet imbroglio d'idées simplistes et polémiques qui nourrissent l'absence d'intelligence des gauchismes et des droitismes, des wokismes et des archaïsmes, se construit sur l'idée fausse de l'égalité entre les humains, en général, et entre les humains mâles er femelles, plus particulièrement.
Quand donc rayera-t-on ce mot "égalité" des dictionnaires.
Rien n'est jamais l'égal de rien. Tout est unique. Tout est différent.
Et ce sont, précisément, ces différences et les complémentarités qu'elles permettent qui font la richesses de la Vie et de l'Esprit.
Parmi les humains, une femme n'est pas un homme ; et réciproquement (et d'abord chromosomiquement, génétiquement, biologiquement, physiologiquement – la "théorie du genre" est la plus vaste fumisterie de ce dernier demi siècle). Un homme n'est pas une femme et une femme n'est pas un homme, ni par le corps, ni par le cœur, ni par l'esprit, ni par l'âme ... ni, entre autres choses , par ses propensions et modalités de relation à l'autre (empathie, pitié, rancœur, séduction, rejet, etc ...).
De plus, on oublie toujours que ce sont les mères qui font les fils, donc que ce sont les femmes qui font les hommes dans leurs couches profondes, fondées entre – 9 mois et + 12 ans.
Ce sont les femmes qui fabriquent des machos ... ou des homosexuels, des hommes respectueux et galants ... ou des abrutis rouleurs de mécaniques.
Il faut aussi cesser de réécrire l'histoire : sauf exception, ce sont les femmes qui ont toujours été les "patronnes" des foyers, qui tenaient les cordons de la bourse, qui dictaient le rythme et le contenu de la vie quotidienne ... tout en laissant à l'homme (détenteur de la force physique et exécuteur des travaux lourds) le droit de croire qu'il avait quelque chose à dire.
Dans le poulailler, le coq parade, mais ce sont les poules (très hiérarchisées entre elles) qui régentent tout.
Que les hommes adorent la féminité des femmes, c'est un fait : est-ce une tare que d'être jolie, que de plaire, que de semer des sourires et de récolter des compliments ? Mais qui a dit que la femme n'était qu'une machine à séduire ? Personne ! Et bien des hommes, aussi, font ce qu'ils peuvent pour séduire la femme qu'ils convoitent.
Pourquoi les femmes ne pourraient-elles pas mettre leur féminité en valeur (tout comme les hommes, à leur manière, leur virilité) ? Bien sûr que la vie sexuelle, affective, amoureuse a toujours été aussi (mais pas seulement) un champ de séduction ; et alors ? En quoi ceci serait-il une marque d'infériorité ?
Toutes les oiseuses discussions actuelles naissent du faux principe d'égalité qui définit le gauchisme et du fait que celui-ci veut se mettre à toutes les sauces par refus de l'idée de différence, de richesses des différences et de complémentarité des différences qui, pourtant, est le moteur profond de la Vie et de l'Esprit !
Une fois pour toute : l'égalité n'existe pas, nulle part ! Heureusement !
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