Contre la laïcisme et la laïcité.
Le laïcisme, c'est la croyance religieuse en l'athéisme.
La laïcité n'en est que le passage obligé.
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La laïcité est politique. Soit. Elle prône l'indépendance totale entre les instances étatiques et les opinions, croyances, cultes et pratiques des masses qu'elles sont censée gouverner. C'est ne rien connaître à la politique réelle que de croire qu'il puisse exister des cloisons étanches entre les processus électoraux et décisionnaires dans la sphère politique, d'une part, et les militances civiles qui veulent placer leurs héros aux meilleures places pour prendre les décisions qui les arrangeraient le mieux, d'autre part.
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La laïcité est la dernière-née des utopies puériles.
Pourrait-on croire une seule seconde que, dans l'isoloir électoral, le curé qui vote ne votera pas pour le candidat qu'il sait défendre les thèses catholiques concernant l'avortement, l'homosexualité ou les mères-porteuses ?
Chaque ministre tient compte des opinions de sa femme et de ses gosses.
En pleine république laïque, lorsqu'on donne le droit de vote à un islamiste, il va évidemment tout faire que des islamistes puissent être en position de favoriser la religion islamique dans toutes les dimensions.
Il faut être d'une naïveté abyssale pour croire ou espérer le contraire.
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La laïcité prône (par prudence ou lâcheté ?) une neutralité benête et irréaliste au lieu d'assumer un pluralisme actif (mais toujours courtois et pacifique) et constructif.
IL faut réinstaurer des cours de toutes religions et de philosophies éclectiques très tôt à l'école et non les bannir ou les reléguer en fin de course lorsque plus personne n'en a rien à faire.
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Le laïcisme, c'est le refus du pluralisme. Le laïcisme est la seule religion qui revendique, pour elle-même, d'être la seule à pouvoir régenter la sphère publique.
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L'étatisme (dont le républicanisme est un cas particulier) EST une religion puisqu'il relie entre eux une masse de citoyens qui croient en sa légitimité, en sa justice, en sa protection, en son honnêteté, en son efficacité, en son impartialité, en sa neutralité, …
L'étatisme est la religion des parasites !
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Le laïc (du grec laos – "du peuple") représente la masse populaire qui reste devant le Temple et qui donc est profane (pro fanum : "devant le Temple") ; il est donc un inculte qui ne participe en rien à la vie de l'Esprit ; il n'est ni clair, ni clerc (au sens d'instruit et non de tonsuré).
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Une "spiritualité athée" est une expression ridicule et absurde. L'athée – la négation de Dieu - ne peut se définir que par rapport au concept "Dieu" qui, lui, ne se définit pas puisque "Dieu" n'a pas de définition ou en possède mille, ce qui revient au même ; l'athée, ici, se définit par rapport à une idée du Dieu catholique (ô combien ridicule et perverse) qu'il a gardée de son enfance.
D'autre part, toute spiritualité est, par essence, élan vers le Divin , c'est-à-dire vers l'Esprit du Réel (dont un des surnoms, si cela amuse, peut être "Dieu" ou bien d'autres choses comme Un, Tao, Brahman, etc …). L'athéisme est la négation de cet Esprit du Réel, c'est-à-dire la négation absolue de tout principe de cohérence à l'œuvre, tant dans l'espace que dans le temps, au sein du Réel.
Un athée cohérent (ce qui est déjà une aporie) doit normalement renoncer à reconnaître une architecture dans l'univers et une flèche du temps (ce que plus aucun physicien, même débutant, ne viendrait à nier).
La cohérence évidente de l'univers implique un principe de cohérence à l'œuvre dans le Réel, une Logicité active, donc, que l'on peut, sans souci, appelé "l'Esprit cosmique" (ou Dieu si cela soulage).