Contre l'écologisme … mais pour l'écologie
L'écologie est affaire trop importante pour la confier aux écolos.
Il est urgent de remettre les pendules à l'heure (et de faire taire Greta Thunberg) :
- la croissance de la démographie humaine est catastrophique ; c'est ça le vrai grand problème (trop d'humains sur une Terre trop petite qui ne peut porter durablement que 2 milliards d'humains) ;
- les grandes promiscuités humaines dans les mégalopoles induisent une hausse de la délinquance, de la violence et des maladies mentales, une baisse de l'immunité collective et une concentration accélérée des effets pollutoires ;
- la pénurisation des ressources est réelle : eau douce, terres arables, pétrole, métaux non ferreux, terres rares, etc …
- le nucléaire est la moins polluante et la moins dangereuse des filières ; il est la seule source d'énergie utilisable à long terme ;
- la pollution atmosphérique du fait des combustibles fossiles carbonés (charbon, pétrole, gaz) est un vrai problème, cause d'allergies graves et de cancers ;
- la déforestation amazonienne est spectaculaire, mais inoffensive ; en revanche, le reboisement de l'Europe en feuillus est indispensable ;
- le chauffage domestique au bois est une aberration ;
- les filières dites "énergie renouvelable" (éolien, photovoltaïque, …) sont des absurdités thermodynamiques ET écologiques ;
- le dérèglement climatique est réel (l'atmosphère est devenu un système chaotique) mais n'est pas le problème écologique essentiel, sauf en matière de désertification ;
- l'effondrement de la biodiversité est manifeste ;
- la pollution par le plastique est désastreuse, surtout dans les océans ;
- la consommation de viandes n'a aucun effet écologique (les modes végétarienne -surtout végétaliste – et végane sont proprement ridicules : l'humain est et doit être, par nature, omnivore) ;
- les délires de l'industrie agroalimentaire (engrais, pesticides, "malbouffe", excès de sucres et de sels, additifs chimiques alimentaires, …) sont la grande cause de la baisse de l'espérance de vie et de la montée des cancers, des obésités et des diabètes ;
- la corrélation entre la destruction de écosystèmes naturels et la montée des pandémies est indéniable.
En matière écologique, trois écueils sont à éviter : le catastrophisme, le sensationnalisme et le sentimentalisme. Ces trois pièges sont, en fait, contre-productifs puisqu'ils mettent l'accent sur ce qui est spectaculaire mais de peu d'intérêt, mais taisent les vrais problèmes qui, le plus souvent, ne se "voient" pas.
De toutes les manières, la seule grande règle fondamentale que tout le monde devrait appliquer, est le principe de frugalité : en tout, moins mais mieux.
Le problème n'est pas de "produire autrement", mais de "consommer moins".
Marc Halévy
Physicien, philosophe et prospectiviste
Le 24/12/2020