Equité socio-économique.
L'argent que chacun gagne n'est, en réalité, qu'un dividende sur la valeur d'utilité qu'il a réellement produite … et/ou vendue.
Mais notre époque a complètement perverti cette relation de base, et des tas de gens sont beaucoup trop payés par rapport à leur production réelle de valeur d'utilité (la plupart des fonctionnaires, par exemple) alors que d'autres, sous le même rapport, sont sous-payés.
Mais il faut encore complexifier le système car certaines valeurs d'utilité sont le fruit d'un labeur collectif et une équitable répartition de son dividende doit être mise au point.
De plus, le principe de solidarité sociétale demande qu'une part de ces dividendes du labeur soit redistribuée aux miséreux qui en ont réellement besoin (et non, comme c'est la cas aujourd'hui, détournée vers des assistanats honteux au profit des parasites de tous poils).
La totalité de la valeur d'utilité produite doit être répartie équitablement sur l'ensemble de tous les fournisseurs ; les fournisseurs de labeur (physique ou mental), bien sûr, mais aussi les fournisseurs de matériels et de matériaux, de financements (risqués) et d'informations, de marchés et de clientèles, de connaissances et de techniques, etc …
On le comprend bien : le mot-clé de tout système socio-économique est "équité" (et non pas égalité car rien n'est plus inéquitable que l'égalité).
Ce principe d'équité me semble être celui-ci : de chacun selon ses talents et à chacun selon ses œuvres.
Et le seul contre-poison à l'iniquité est l'autonomie (donc, entre autres, l'abolition du salariat : chacun est sa propre entreprise d'accomplissement).
Tout cela mis en musique s'appelle le libéralisme !
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