Il n'existe en fait que deux postures politiques possibles.
La première est le libéralisme pris dans son sens profond, historique et littéral : le culte et la garantie réciproque et mutuelle, de l'autonomie personnelle et collective (l'autonomie collective signifie la possibilité, pour un groupe de personnes, de monter et de mener à bien un projet commun).
La seconde se retrouve sous la dénomination "illibéralisme" (donc le contraire et l'opposé du libéralisme) qui implique l'inféodation des autonomies à un "maître qui les canalise et les contrôle, et qui peut prendre trois couleurs différences, toutes trois censées apporter prospérité et bonheur contre les "égoïsmes" liés aux individuations autonomistes :
- Le financiarisme où le maître est l'Argent.
- Le gauchisme où le maître est l'Idéal.
- Le populisme où le maître est l'Etat.
Bien entendu, ces trois couleurs de l'illibéralisme se mélangent allègrement.
Par exemple, on peut parler de
- financiaro-populisme en Chine ou en Russie où une oligarchie s'enrichit honteusement au nom et sur le dos du peuple "représenté" par un Etat totalitaire,
- de populo-gauchisme avec l'écologisme où l'idéal écologiste est porté par une bureaucratie délirante,
- de financiaro-gauchisme avec les socialismes ou les syndicalismes européens qui, au nom de l'idéal égalitariste, font tout ce qu'ils peuvent pour soutirer un maximum d'argent aux contribuables via – ou pas – l'Etat.
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