Il n'y aura jamais de transition énergétique.
En physique et en thermodynamique, il n'y a jamais de miracles !
Tous ces pitres (majoritairement des écolo-gauchistes) qui parlent sans savoir - et sans la moindre notion de thermodynamique - de "transition énergétique" sont dangereux.
Ils croient aux miracles anti-scientifiques et bernent les décideurs et les citoyens.
Il n'y a que quatre sources d'énergie :
- les énergies "fossiles" accumulées depuis des millions d'années dans l'écorce terrestre, qui sont définitivement non renouvelables et qui sont en voie d'épuisement rapide (très rapide pour les carburants chimiques et un peu moins rapide pour les carburants nucléaires),
- les énergies "passantes" (essentiellement d'origine solaire) qui sont, à la fois, très entropiques (très diluées et inutilisables comme telles) et intermittentes ; leur transformation en électricité (qui est leur seule voie d'utilisabilité) implique des rendements globalement mauvais (du fait de leur haute entropie) et engendre, du fait de leur intermittence, des problématiques de stockage écologiquement nocives. La seule exception est les centrales hydroélectriques ; aujourd'hui, presque tous les sites utilisables, sont utilisés et le parc est à son quasi-maximum,
- les énergies "fabriquées" (essentiellement à partir d'hydrogène) qui sont propres et efficaces en aval, mais sales et de rendement très faible en amont (l'hydrogène doit être fabriqué par craquage de méthane avec émissions énormes de gaz carbonique ou par électrolyse de l'eau qui consomme des quantités pharaoniques d'électricité),
- les énergies "biotiques" (essentiellement à partir de méthanisation de végétaux cultivés ou de coupes de bois) ; la déforestation est, aujourd'hui déjà, catastrophique et les coupes de bois (pour le brûler !) doivent être interdites au plus vite ; la méthanisation des végétaux de culture est anecdotique et sacrifie d'énorme quantité de terres arables destinées, normalement, à nourrir l'humanité.
Allons à la conclusion : il n'y aura jamais de transition énergétique. Les sources accessibles et de qualité seront bientôt épuisées, et les autres - hors les centrales hydroélectriques - sont des fumisteries non rentables, non efficaces et non écologiques.
Conclusion de la conclusion : donc il faudra apprendre à consommer BEAUCOUP moins d'énergie en activant deux leviers SIMULTANEMENT (c'est donc un "et" et non pas un "ou"
- la décroissance démographique pour redescendre sous la barre de deux milliards d'humains sur Terre avant 2200,
- la décroissance consommatoire pour que chacun consomme le moins possible d'énergie, notamment en s'interdisant tous les déplacements non vitaux, en s'habituant à vivre aux températures ambiantes (moyennant des vêtements adéquats), en prenant d'autres habitudes alimentaires (moins de viandes, plus de cru), en boycottant la majorité des produits industriels, etc …