La farce du "big-bang.
Dans l'infiniment passé, la taille de l'univers tend asymptotiquement vers sa taille minimale non nulle (il n'y a pas "de "commencent des temps").
Dans l'infiniment à venir, la taille de l'univers tend asymptotiquement vers sa taille maximale finie (il n'y a pas de "fin des temps" … même s'il y aura une fin de l'humanité).
Entre ces deux infinis, l'évolution de l'univers est une succession de cycles, de bifurcations et d'émergences (exactement comme l'histoire humaine qui en est un modèle réduit).
Ainsi, ce que l'on s'obstine à appeler le "big-bang" (cette fameuse "extrapolation abusive" comme le nomme mon ami Etienne Klein) ne dit rien d'autre que ceci : ayant atteint une taille suffisante, avec un niveau global d'activité suffisamment affaibli pour permettre des émergences, l'univers antérieur (cet océan d'énergie noire c'est-à-dire d'activité bosonique chaotique) pourra faire émerger la matière et, avec elle, des propriétés nouvelles comme la gravitation au plan topologique, et les interactions électronucléaires au plan eidétique.
Cette émergence eut lieu dans ce qui deviendra les noyaux galactiques mais qui, pour l'heure, ne sont que des nœuds d'interférences à la surface du patatoïde prématériel,
Le big-bang n'est pas la naissance de l'univers. Le "big-bang" est la période où la taille et l'activité de l'univers ont permis, dans les noyaux galactiques, la production de matière stable sous la forme de neutrinos fermés et du protéus ouverts.
Au cœur de ces noyaux galactiques, on assiste à toute une alchimie, par essais et erreurs, pour transformer de la prématière active en matière stable (c'est ce magma instable pas encore tout-à-fait matériel, mais déjà gravitationnel que l'on appelle "matière noire"). Ces "essais et erreurs" sont précisément ce qu'étudie la physique des "particules élémentaires" ; ces brouillons ratés de protéus ne sont pas des particules mais, au mieux, des tentatives de grumeaux sans autre intérêt que de permettre l'étude des propriétés sous-jacentes de la prématière appelée, parfois, "énergie noire".
Comme toujours, les humains, même les plus savants et les plus éclairés, croient que leur monde est le monde. Il n'en est rien : les humains appartiennent au monde matériel (le monde dynamique des processus constructifs et évolutifs) et n'ont que des accès très indirects aux mondes prématériel (le monde topologique de l'expansion universelle) et immatériel (le monde eidétique des règles de dissipation des tensions au travers d'architectures sophistiquées) qui lui sont antérieurs et complémentaires.
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