Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

La fin de l'abondance.

Honte à ceux qui manifestent pour l'augmentation des salaires

La bêtise des masses est incommensurable.

Cela fait plus de vingt ans que l'on annonce la pénurisation – donc l'augmentation des prix et la raréfaction de toutes les matières premières (énergie en tête) -, que l'on annonce en conséquence une inflation croissante et une baisse des pouvoirs d'achats, que l'on annonce une stagnation – voire une diminution - des PIB donc de la production annuelle de richesses, que l'on annonce, en conséquence, une stagnation – voire une diminution – des salaires surtout dans les secteurs non productifs (les administrations, les transports, les loisirs, le superflu, le futile, les spectacles, le frivole, la mode, etc …).

 

Et malgré cela, ambiance d'élection présidentielle aidant, des milliers de crétins descendent dans la rue pour exiger un allègement du temps de travail et une hausse des salaires : deux exigences radicalement contraires à la seule logique possible, au sein d'Etats hyper-endettés : l'augmentation des temps de travail et la diminution des salaires.

 

Les temps de la frugalité sont enfin venus … et les parasites socioéconomiques vont commencer à manger leur pain noir !

Les syndicats de gauche (CGT, SUD, etc …), grands protecteurs des parasites socioéconomiques, auront beau se démener, la messe est dite : le monde humain entre en récession générale et ce, irréversiblement.

 

Il faudra apprendre à travailler plus, plus longtemps, de façon plus autonome et responsable, hors salariat et, surtout, à vivre beaucoup plus chichement.

 

La période d'abondance est définitivement passée, derrière nous ; il faudra apprendre à vivre autrement. A se passer de beaucoup de choses et à se concentrer sur l'essentiel vital et mental, à passer des 35 heures aux 50 heures, de passer d'une retraite à 60 ans à une retraite à 70 ans, à oublier tous les assistanats, subventions, aides et autres béquilles publiques.

 

L'heure n'est plus à la redistribution des surplus, mais à la production de richesse sociétale de base.