La France et le socialisme
L'histoire moderne de la France n'est qu'un long chapelet de socialismes tous plus destructeurs les uns que les autres.
- Rousseau : socialisme paranoïde.
- Saint-Just : socialisme psychotique.
- Robespierre : socialisme sanglant.
- Bonaparte : socialisme totalitaire.
- Commune de Paris : socialisme populacier.
- Troisième république : socialisme laïcard.
- Front populaire : socialisme syndical.
- Pétain : socialisme populiste et nationaliste.
- De Gaulle : socialisme paternaliste.
- Mitterrand : socialisme cynique.
- Chirac : socialisme bourgeois.
- Hollande : socialisme patachon.
- Et tant d'autres dans les seconds rôles.
Et tout cela, sans parler de la kyrielle de socialismes utopistes ou marxistes qui ont passé deux siècles à rivaliser de bêtise, de naïveté, d'aveuglement, d'idéologisme, de déni de réalité et d'ignorance de la nature humaine.
Les chiffres sont éloquents : les taux d'endettement public, de législation, de fonctionnarisation, d'assistanat, d'étatisation, de judiciarisation, de normalisation, de procéduralisation non seulement sont parmi les plus élevés du monde développé, mais ils sont en constante augmentation ce qui marque l'effondrement progressif mais inexorable du système … malgré les discours permanents, mais lénifiants et faux, concernant "le meilleur système social du monde", "le meilleur système de santé du monde", etc … Risible ! Il faut n'avoir jamais quitté l'Île de France pour proférer des inepties pareilles.
En dehors des héros qui continuent d'y croire, il n'y a plus que les incompétents, les incultes, les immigrés, les retraités, les chômeurs et les esprits faibles qui ont envie de vivre en France. Les autres, s'ils en ont la jeunesse et/ou les moyens, ne cessent de fichent le camp et de s'expatrier un peu partout, dans les "enfers" libéraux et antisocialistes.
A remarquer que le socialisme et le populisme sont des quasi synonymes (au patriotisme près) et pratiquent tous deux intensément l'illibéralisme.
Le socialisme et le populisme sont les deux versants du même illibéralisme : tous deux haïssent l'idée de la construction, par chacun, de son autonomie personnelle, dans toutes les dimensions de son être.
L'autonomie n'implique aucun égocentrisme ou égoïsme, et s'inscrit parfaitement dans un tissu dense d'interdépendances réciproques entre les humains. Mais ces interdépendances n'impliquent aucunement une solidarité automatique et obligatoire entre eux.
Marc Halévy
Le 19/05/2020