La majorité ridiculisée.
L'actualité le démontre chaque jour : la démocratie était construite sur l'idée simple que la majorité, parce que telle, devait donner le "la" clair du fonctionnement sociétal.
Il n'en est plus guère ainsi.
Aujourd'hui, de plus en plus, ce sont des minorités agissantes qui dictent leur loi à la majorité tétanisée et quasi-silencieuse ( à quelques bougonnements près).
Disons-le tout net : la majorité a de plus en plus peur de ses minorités actives.
Grèves sauvages et non syndicales de fonctionnaires grippe-sous …
Ecovandalisme et écoterrorisme de quelques hurluberlus encagoulés …
Gangs de casseurs urbains qui castagnent du "flics" ou autres …
Assassinats gratuits par balles ou voitures-béliers qui tapent dans la foule …
Emeutes et contre-émeutes violentes contre les violences …
Jets de soupe sur les "Tournesols" …
Viols abjects et tortures infâmes
Voilà le constat ! Il n'est que le corollaire du wokisme ambiant : la majorité, parce que majoritaire, est forcément dominatrice et oppressive, et, même sans rien dire ni faire, elle persécute les victimes de sa propre puissance, c'est-à-dire les minorités qu'elle écrase de mépris, de soupçon ou d'opprobre.
Ce glissement de la puissance sociétale effective vers des minorités insignifiantes, mais de plus en plus violentes (ceci expliquant cela), installe un climat de terreur qui tétanise non seulement la majorité silencieuse et tranquille, mais ses propres représentant s qui n'osent plus faire respecter l'ordre républicain et la loi commune (avec l'aide de centaines de charlatans-psys toujours prêts à jurer leurs grands dieux que la victime importe peu, mais que le coupable est un malade qu'il faut pouvoir excuser puisqu'il est "irresponsable".
Que se passe-t-il donc ?
Ni les représentants élus de la majorité citoyenne, ni les représentants cooptés des minorités … ne représentent plus personne !
Chacun, ne représentant que lui-même, veut tirer à hue et à dia selon ses humeurs, ses opinions, ses fréquentations, ses "mouvances". Et les opportunistes de tous bords de lui emboîter le pas.
La loi n'est plus là que pour les gogos qui y croient. Cela s'appelle l'anarchie ou le chaos (à ne pas confondre avec les idéologies anarchistes qui ne se battaient pas contre l'ordre sociétal, mais contre le pouvoir étatique).
Soyons clairs : ni les syndicats, ni les partis, ni les religions ne représentent plus rien d'autre que de vagues souvenirs plus ou moins glorieux, sur fond d'idéologies surannées héritées d'un 19ème siècle qui ne parle plus à personne.
On a beau ressortir, de temps à autres, la "philosophie des Lumières" de sa naphtaline ou de son formol, tout cela ne parle plus à personne, aujourd'hui. La civilisation de la Christianité et le paradigme de la Modernité sont déjà dans leur cercueil capitonné. La nouvelle civilisation et le nouveau paradigme qui prendront leur relai, ne sont pas encore institutionnellement là. Les régulations d'avant ne fonctionnent plus et les régulations d'après ne sont pas encore là.
Conclusion : les institutions d'avant sont vides, les désarroi s'amplifie, le chaos monte et les minorités agissantes en profitent pour sortir leur sale groin pour montrer leur insignifiance, leur crétinerie et leur violence.
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