Constructeurs et parasites
La liste des parasites est fort longue, en France : chômeurs, Rmistes, faux handicapés, certificats de complaisance, délinquants incarcérés ou non, allocataires d'enfants "adoptés" ou de familles nombreuses, pseudo étudiants, malades fictifs de longue durée, protégés politiques et syndicaux, politiciens et appareils politiques, syndicalistes et appareils syndicaux, retraités et les "anticipés"+ à 40 ou 50 ou 55 ou 60 ans, intermittents du spectacle, "travailleurs" saisonniers ou itinérants, des milliers d'organisations associatives subsidiées avec l'argent public, immigrés et migrants, réfugiés divers, … et surtout les six millions de fonctionnaires augmentés des huit millions et demi de contractuels d'Etat … Bilan global : sur soixante-quatre millions de Français ou assimilés, il n'y en a que treize millions et demi qui contribuent au PIB, soit un cinquième.
Si, de plus, on constate que sur ces treize millions, la majorité sont des salariés qui glandent et travaillent le moins possible, qui ne prennent jamais la moindre initiative, qui comptent leurs heures et leurs RTT, leurs jours de vacances (près de six semaines) et de maladies planifiées, et qui, globalement, travaillent réellement 40% du temps pour lequel il sont payés (sans oublier les "pauses tabac"). Si, de plus, on prend conscience que les systèmes boursiers et bancaires ne produisent aucune valeur d'usage et qu'ils ne font qu'organiser de la loterie spéculative sans avenir, ni possibilité de gain à long terme puisque l'économie réelle mondiale est en décroissance, on comprend pourquoi les entreprises qui ont réellement besoin de financements, sont sur la paille.
On finit par comprendre encore que la France tient, économiquement, sur le travail effectif d'environ 5% de sa population totale qui sont eux qui font la France, soit, en gros : trois millions de constructeurs de richesse qui nourrissent 61.000.000 de parasites. Ces trois millions (qui ne sont une clientèle pour aucun parti politique) sont les artisans, les professions libérales, les commerçants, les indépendants, les auto-entrepreneurs et les dirigeants de toutes ces PME qui créent les emplois de demain, qui inventent les produits et les marchés de demain, qui se font tondre tous les jours par l'Etat et piétiner sous les pattes dinosauresques des grosses entreprises fossiles et bureaucratiques, ou de leurs lobbies.
On comprend vite, face à ce déséquilibre flagrant que le modèle des assistanats social-étatistes, instauré par De Gaulle et le CNR dès 1944 et, depuis, pieusement perpétué par la racaille socialo-communiste, est voué à la faillite.
Il est aujourd'hui en faillite. L'Etat croule sous des montants himalayens de dettes qu'il ne pourra plus jamais rembourser et que les parasites ne pourront pas non plus, prendre en charge … ce qui conduit à augurer le délitement complet du tissu économique réel français dans les cinq à dix années qui viennent.
La solution ? Sortir d'urgence du système social-étatique actuel "qu'on nous envie tant" mais que personne n'imite ni n'imitera, et annuler purement et simplement tous les assistanats afin que chacun reprenne sa vie en main, en pleine autonomie et totale responsabilité de soi.
Du coup, la France deviendra beaucoup moins attractive pour les candidats à l'immigration ...
Marc HALEVY, 17 août 2016