Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Billets écrits par Marc Halévy

Monothéisme et monisme

Les monothéismes sont des théismes c'est-à-dire des doctrines métaphysiques dédoublant le Réel en deux natures distinctes et étrangères l'une à l'autre l'une "mondaine" et "matérielle", imparfaite et créée, et l'autre "céleste" et "immatérielle", parfaite et incréée.

A propos de "peuple élu"

La notion de peuple "élu" mérite, sans doute, trois mots d'explication au vu des tonnes d'encre malsaine qu'elle a fait couler dans les veines de la haine et de la jalousie. Elire, c'est choisir. Qui choisit qui ?

Sur la notion d'ordre

Que recouvre la notion fondamentale d'ordre, d'univers ordonné, d'ensemble structuré, de loi de composition ou de reproductibilité processuelle ?

La technologie pour quoi faire ?

Toute l'histoire technologique n'est que l'histoire de l'amélioration exponentielle des rendements des transformations de ressources naturelles en produits nécessaires à la "bonne" vie de l'homme.

Pour une politique tripolaire

Les idéologies s'enlisent à ne considérer que le rôle et les modalités de constitution et de fonctionnement de l'Etat, alors que l'univers humain est composé de trois strates complémentaires aussi vitalement indispensables les unes que les autres …

Kabbalisme et Judaïsme

La Kabbale est le versant mystique et ésotérique du Judaïsme. Elle étudie la Torah au moyen de méthodes herméneutiques sophistiquées dont la plus connue est la Guématrie qui donne, à chaque lettre hébraïque du texte, une valeur numérologique. Mais sur le fond, la vision de Dieu, du monde et de l'homme que véhicule la Kabbale est-elle la même que celle du Judaïsme rabbinique ? Et si non, pourquoi ?

La gouvernance tripolaire

La Modernité a tendu à tout monopolariser en instaurant, partout, des hiérarchies pyramidales obsédées de contrôles, de procédures et de centralisations… Cette monopolarité est incompatible avec les caractéristiques dynamiques et complexes de l'après-modernité.

Les mythes absurdes de Jeremy Rifkin

Avec son œuvre de propagande intitulée "Le troisième révolution industrielle", Jeremy Rifkin tente de convaincre le monde que le modèle américain de la croissance infinie et bienheureuse pour tous (la vieille thèse utilitariste de John-Stuart Mill) est à portée de technologie. Entre les austères lois de la thermodynamique et les délires ignares de Rifkin, il faut pourtant choisir !