Billets écrits par Marc Halévy
La communication des non-communicateurs
Parmi les stratégies et politiques RH, nous pouvons soupçonner que les gestionnaires des ressources humaines sont concernés par la communication. Naturellement, nous pensons communication interne, mais nous savons aussi que la communication externe les concerne tout autant. Le recrutement et l'image de marque de l'entreprise (à laquelle la première est de plus en plus intimement liée), par exemple, nécessitent une telle démarche. Le DRH est donc un communicateur, même s'il reconnaît à d'autres la compétence, et laisse à d'autres le pilotage : la communication est une discipline, est enseignée à différents niveaux scolaires, elle est un métier en soi. N'empêche, la communication concerne grand nombre d'acteurs stratégiques de l'entreprise, concerne aussi beaucoup de membres de l'entreprise, pas toujours conscients d'ailleurs de leur implication et donc de leur rôle dans ce grand carrousel.
Métaphore et complexité
Comment dès lors communiquer la complexité ?
Comment transmettre et partager, d'un bloc, ces aperceptions globales qui sont rétives à se laisser décortiquer par notre cerveau gauche ?
Reliance versus dominance
L'humanité doit d'urgence passer d'un paradigme de la dominance à un paradigme de la reliance.
Méditation sur la socialité
Altermondialistes et consorts : aspiration à une société plus juste et plus humaine.
Plus juste : donc égalitaire, nivelée, uniformisée, médiocrisée.
Plus humaine : donc populaire, anthropocentrique, sociale, guimauvisée.
Mais l'égalitarisme est injuste et le populisme est inhumain.
Vivre ensemble
Une réflexion proposée par Marc Halévy : "D'après certains, la construction des sociétés humaines s'est fondée sur trois principes successifs : l'Amour, puis la Morale, puis la Loi. Cette vision idéaliste et romantique, implicitement nostalgique d'un âge d'or où l'Amour aurait été roi, me semble à mille lieues de la réalité".
Le dernier homme
"Je leur parlerai de ce qu'il y a de plus méprisable au monde, je veux dire du "Dernier Homme".
Et Zarathoustra parla au peuple en ces termes : "Il est temps que l'homme se fixe un but. Il est temps que l'homme plante le germe de son espérance suprême (...)".
Collectivité, communauté, société
Le processus de transformation des collectivités mécaniques et sociétaires en collectivités organiques et communautaires, est un passage de l'uniforme au multiforme, du rigide au labile, de la mono-appartenance à la multi-appartenance, de la solidarité universelle à la fraternité sélective, du citoyen par naissance au membre par choix.
Ce saut, ce passage seront la tâche essentielle du XXIème siècle.
Le sort de l'humain sur Terre en dépend.
L'arrivée des mutants
Nos sociétés sont moribondes. Une mutation se prépare. Un nouveau paradigme est en émergence. Nous allons vivre la fin d'un monde. Nous la vivons déjà.
Vers une grande pénurie de l'énergie mentale
Tout être humain a besoin de se recharger en énergie mentale.
Pour cela, il n'y a que deux voies.
L'homme, esclave de lui-même
Pourquoi tant d'hommes demeurent-ils esclaves ?
Esclaves d'un prince, ou des autres et de leur regard, ou d'eux-mêmes, surtout ?
Par peur ! Par peur ! Par peur !
Effet de meute.doc
Ce type de comportement est propre à beaucoup – presque tous – d'animaux sociaux.
L'homo paraît-il sapiens n'y échappe pas.
Courbe de valeur et banalisation : produits matériels et immatériels
La présente étude de Marc Halévy s'intéresse à l'évolution de la valeur d'échange (le prix du marché) d'un produit en fonction de son taux de banalisation c'est-à-dire du nombre de ces produits qui sont en circulation. L'intérêt de l'étude est de montrer que, même si cette courbe est de même allure pour tous les produits, ses paramètres structurels varient fortement selon qu'il s'agisse d'un produit matériel (industriel, manufacturé) ou d'un produit immatériel (noétique). (2/10/2008)
La notion économique de valeur
La notion de valeur, en économie, peut se décliner selon deux axes (qui se répondent) :
l'axe réalité/virtualité (qui mesure le rapport entre valeur d'usage et valeur d'échange) et l'axe matérialité/immatérialité (qui mesure la quantité d'énergie - au sens thermodynamique général d'énergie, de matière, de travail physique, etc …- dépensée et incluse dans le produit).
Le continuum du champ économique se subdivise ainsi en quatre quadrants : "matériel/réel", "matériel/virtuel" , "immatériel/réel", immatériel/virtuel". La question économique de base est : dans quel quadrant investir (son argent, son temps, son travail, etc …) ? Une analyse de Marc Halévy (1/10/2008)
La crise? Non, la fin !
Analyse prospective suite à la CHUTE des banques. Extrait : "La logique financière a été au bout de sa bêtise. Nous ne vivons pas une crise financière, nous vivons la fin de la Finance, la fin des golden boys de Wall Street, de la City ou d'ailleurs, la fin de l'argent-roi, la fin du tout monétisé et du tout monétisable, la fin de la spéculation à grande échelle et de l'argent facile. Retour au réel ! Il n'y a pas d'argent facile. Il n'y a pas beaucoup d'argent sans beaucoup de sueur". Un article de Marc Halévy (30/09/2008).
Chaos politico-économique
Dans un système simple, deux problèmes se posent : produire de la richesse ce qui est le fait de l'économique et distribuer cette richesse qui est le fait du politique.
Les clés de répartition de cette distribution seront plutôt démocratiques si l'on est de gauche, ou plutôt méritocratique (y compris le mérite du risque spéculatif) si l'on est de droite.
Quant aux martingales de productivité économique, elles sont aussi multiples que variées.
Le rapport entre politique et économique était modélisé au gré des idéologies, des plus libertaires (le laisser-faire généralisé) aux plus totalitaires (l'étatisme intégral).
L'inversion économique
L'économie immatérielle émerge en rupture d'avec l'économie classique. Les vieux principes de propriété juridique et de valeur économique n'y ont plus du tout le même sens et doivent être repensés fondamentalement. Il ne s'agit plus d'adapter l'économie et le droit, mais de les repenser de fond en comble, de les réinventer pour un monde neuf qui fonctionnent déjà selon d'autres notions et d'autres règles du jeu.
Marketing, segmentation, évoluation
Constats pour comprendre que le monde a changé ... le marketing aussi !
Les trois pôles managériaux
Les comportements managériaux qui ont fait la gloire et la fortune de l'ère industrielle ne permettent plus d'affronter les défis de l'ère postindustrielle, de l'ère de l'information et de la connaissance, de l'ère de la créativité et de l'immatérialité. Il ne s'agit pas de s'opposer à ces comportements, mais de les dépasser.
Et si l'on arrêtait de se mentir?
La finalité de l'entreprise n'est ni de fournir des rentes financières à ses actionnaires ni d'assurer des rentes sécuritaires à ses employés. L'unique finalité de l'entreprise est de parfaire ses métiers et savoir-faire au service des besoins réels de ses clients.
Musique et management
Mélodie, harmonie et rythme, ici. Projet, organisation et cycles, là.
Structures du sens, de l'espace et du temps.
Fil de la vocation, de son développement et de son accomplissement.
Toute œuvre se déploie selon ces trois axes intrinsèques au sein d'un monde qui lui exprime à la fois ses attentes et ses résistances.
L'entreprise est une œuvre en voie de construction comme la toile du peintre, comme la symphonie du compositeur.
Qu'as-tu à vendre?
L'emploi, ses idéologies politiques et ses législations sociales entrent de plus en plus souvent et profondément en opposition avec le métier, avec les savoir-faire, avec la passion de faire de sa vie une oeuvre d'art, avec le besoin de donner du sens à ce que l'on fait.
Valeurs féminines et management
L'économie est affaire humaine et, comme telle, suit l'évolution de l'humain et doit relever le triple défi d'un énorme saut de complexité, de l'émergence d'une société noétique basée sur la connaissance et la création, le talent et l'expertise plus que sur le capital et le travail, et d'une globalisation dense de toutes les dimensions de la Vie sur Terre. Les "valeurs féminines" émergent en management.
Quels managers pour demain?
Le manager de demain ne sera plus ce guerrier bardé de certitudes d'airain, grand pourfendeur de concurrents, grand avaleur de parts de marchés, sous les oriflammes étincelantes des budgets ambitieux et de mirifiques plans à trois ans.
Quelle durabilité pour l'entreprise?
Notre époque n'est plus à un paradoxe près.Il en est un cependant qui taquine l'entreprise régulièrement : d'un côté, le concept de durabilité fait son nid dans les consciences, et de l'autre, les turbulences économiques sont telles que la mise en faillite devient un instrument normal de gestion. Pour résoudre cet apparent dilemme, il faut répondre à ceci : de quelle durabilité parlons-nous ?
Quel manager êtes-vous?
Typologie des managers et des éclatements des systèmes managériaux.
Les nouveaux défis humains de l'entreprise
Quels managers pour quels nouveaux défis avec quels collaborateurs dans cette société de l'immatériel ?
Nomadisme entrepreneurial
"Le nomade ne voyage jamais seul – il en mourrait vite, comme le banni – ni en trop grand groupe – la logistique serait par trop complexe. Il déambule avec ceux en qui il a confiance et qui le complètent." (Jacques Attali). C'est exactement la définition de l'entrepreneur – surtout noétique – qui est un nomade, un aventurier, un chemineau, un explorateur.
Quel manager pour demain?
Interview pour Dynamisme Wallon (2004)
Notre seul patrimoine durable: nos métiers
Lorsque tout est possible à tout moment, ce qui sauve, c'est la maîtrise de son art : c'est la leçon du bushido, la philosophie des samouraïs.Être prêt à tout, en économie, c'est donc d'abord maîtriser parfaitement ses métiers. Qu'est-ce qu'un métier? Comment déterminer ses métiers? Comment les construire.
Management : versla fin du mythe du guerrier
Jusqu’il y a peu, le management était essentiellement une affaire d’hommes, souchée sur des stéréotypes et des valeurs nettement virils. Mais le temps est au changement de mythe.