Billets écrits par Marc Halévy
Le problème énergétique
Lorsque l'on parle de consommation d'énergie, on entend beaucoup de positions idéologiques et de délires du type "café du commerce". Comme mon travail de prospective m'amène souvent à devoir parler du tarissement des ressources en général et des réserves énergétiques en particulier, et que je suis alors souvent en butte avec une incompréhension des concepts physiques réellement en jeu, j'ai commis une petite note. A lire sur ce site.
Marc Halévy
Jeunesse
On ne fait pas des enfants pour être aimés d'eux !
Gauche ou Droite ?
Billet d'humeur de Marc Halévy
L'échec de la Modernité
"Libérer l'homme", leitmotiv de la Modernité, a démontré ses limites : la plupart des hommes ne veulent pas de cette liberté qui d'ailleurs ne peut être qu'intérieure. Le schéma universel de l'action (décider, diriger, contrôler) est désormais "noétique-politique-économique", au-delà de Montesquieu ...
Individuel contre Collectif ?
Le collectif a plus de force (matérielle, parce que l'énergie se cumule), mais l'individuel a plus d'intelligence (immatérielle, parce que la néguentropie ne se cumule pas). Ne pas confondre "collectif" et "collaboratif" donc !
Communiquer au XXIème siècle. Changer de modèle : un saut dans le vide ? un saut d'intelligence !
Le livre "L'après communication" a semé, chez un certain nombre de lecteurs, une graine de
réflexion quant à la manière dont les entreprises communiquent. Ceux-là partagent mon
constat de la perte d'efficience des méthodes nées de la science de l'information classique, de
même que cette idée : une autre méthodologie doit être mise en place. De la théorie à la
pratique, il y a cependant plus d'un pas. D'autant que les habitudes de la production d'outils à
la chaîne sont bien ancrées. A la question qu'ils m'adressent : comment m'y prendre ? Voici
une première réponse. Il y en aura d'autres au fur et à mesure de ma propre pratique.
Un monde sans publicité
La publicité est aujourd'hui la forme la plus obsolète de la communication. Son audience (rémunératrice) s'épuise. Les slogans ont beau clignoter sur nos écrans : l’œil zappe, le cerveau décroche, l’intelligence s’enfuit. Comme tout système qui naît, se déploie et meurt ... après 80 ans de service servile, la publicité décline. Cessez donc le télémarketing acharné, il n'est plus qu'une trace du passé, une ombre de méthode, la preuve que l'entreprise ou le produit concerné n'a pas encore passé le cap du nouveau siècle.
Economie et endorégulation
L'économie est malade, la finance est son cancer ... Lorsque l'économie est malade, se pose le problème de sa régulation et du retour à sa bonne santé. La rupture d'équilibre notoire du système économique - que nous vivons et nommons timidement "crise" - incline d'aucuns à proclamer la fin du mythe de l'autorégulation économique et à enterrer la main invisible d'Adam Smith. C'est aller un peu vite en besogne. Et c'est surtout se tromper lourdement que de proposer une quelconque forme d'étatisme (donc d'une exorégulation lourde, rigide, primitive et simpliste) comme palliatif. Ce serait un peu comme prôner le recours à des rustines et sparadraps pour réparer les dysfonctionnements génétiques des cellules cancéreuses.
Histoire de deux cailloux
Pensée logique ou pensée latérale ? Une petite histoire : une jolie fille, son père fermier et son prêteur. Deux cailloux pour une démonstration.
Effets systémiques positifs et négatifs
Tout le défi de notre époque tient en une équation dite de "variables antagoniques": connexion et interaction croissent de conserve jusqu'à une certaine limite dite de saturation, puis divergent et se deviennent mutuellement nuisibles. Alors, trop de connexions tue l'interaction, et trop d'interactions tue la connexion. Nous sommes arrivés, dans beaucoup de cas, à cette limite de saturation.
Crises sociopolitiques
L'égalitarisme (le culte de l'égalité) à Gauche et l'élitisme (le culte de l'orgueil) à Droite rêvent, tous deux, d'une société "en ordre" (étatique et bureaucratique), le premier par uniformisation (un ordre entropique), le second par hiérarchisation (un ordre mécanique).
L'après-modernité
La Modernité se meurt. Ses racines du 17ème siècle sont usées. Il est temps de dépasser le Mécanicisme.
Transhumanisme
Le constat que font les Transhumanistes (le mouvement - surtout anglo-saxon - dit H+) est imparable : globalement, sauf nombreuses mais bien trop peu nombreuses exceptions, l'homme n'est pas à la hauteur de sa mission noétique (être le pont entre l'animal et le surhumain) qui est, pourtant sa seule justification dans ce monde.
Quatre façons de faire de la musique
La métaphore musicale va nous aider, une fois de plus (cfr. mo, "Initiation à la physique complexe"), à essayer de comprendre la problématique de la régulation d'un groupe complexe actif.
Que vaut notre argent ?
Si les planches à billets fonctionnaient partout à fond sans tenir compte du travail réellement produit, l'abondance de monnaie serait équivalente à une gratuité généralisée. Où serait le problème ?
Mort du couple infernal "grande distribution - industrie agroalimentaire"
La grande distribution et sa complice en forfait contre le bien-vivre, l'industrie agroalimentaire, sont aujourd'hui devant une équation impossible. Leur modèle économique ne tient que par deux leviers : les effets de masse et d'échelle, le laminage des marges de leurs fournisseurs-producteurs. Sans parler des crédits à la consommation qui favorisent l'endettement des ménages, mais qui s'effondrent face à l'insolvabilité croissante.
Crises et idéologies : la fin de l'économique ET du politique
Cet article consigne mes réactions majeures au Colloque sur le thème "Changement intérieur, changement extérieur : vers la simplicité" organisé par TETRA à Louvain-la-Neuve ce 27/2/2010). Ma présence là était motivée par une contribution sous la forme d'une des trois conférences plénières sur le thème "Quatre vertus vers la simplicité : Noblesse, Frugalité, Élégance et Fécondité".
Pensée et éducation
Tout processus gnoséologique s'appuie, à la fois, sur l'art de l'expérimentation et sur l'art de la formulation. Ces deux arts majeurs de la pensée s'appliquent aux deux dimensions de la vie : la Connaissance (science, spiritualité, épistémologie) et la Sagesse (philosophie et éthique). L'apprentissage sérieux appelle, par conséquent, l'effort et la discipline, la rigueur et la persévérance.
L'homme : image ou ressemblance du Divin ? (Gen.:1;26-27)
La Bible confirme-t-elle que la dignité humaine vient du fait que l'Homme fût créé à la ressemblance de Dieu ?
Internet : l'outil ne fait pas la main
Nous vivons une révolution numérique, partie émergée d'une révolution noétique sous-jacente. Mais il ne faut pas se leurrer, Internet ne rend ni plus savant, ni plus intelligent, ni plus sage.
De la déchirure de l'homme d'avec le réel
Pourquoi l'homme est-il ou s'est-il séparé du Tout-Un ? Pourquoi toutes les spiritualités doivent-elles déployer tant d'efforts, tant de triturations intérieures - souvent si stériles et douloureuses -, pour ressouder cette séparation, pour ravauder cette déchirure au sein de l'Un ? Pourquoi l'âme humaine est-elle ou s'est-elle distanciée de l'âme cosmique ? Si l'on comprenait le pourquoi de cette déchirure, on comprendrait, ipso facto, le comment de son raccommodage.
La métaphore de la rivière spirituelle
Il existe deux voies d'unification entre Dieu et l'homme: celle des religions qui passe par un des multiples ponts, et celle de la mystique qui traverse la rivière à la voile.
Déclin ou rupture ?
Le film canadien "Le déclin de l'empire américain", propose une thèse : la montée de l'aspiration au bonheur individuel correspondrait à la déliquescence de l'aspiration au progrès collectif. L'exemple choisi est le couple conjugal : le mariage par amour signerait un déclin civilisationnel alors que le mariage de raison en vue de la procréation et/ou de la consolidation patrimoniale serait un moteur de la croissance et de la prospérité de la cité. Mais encore ?
Tendances 2010-2012
La décennie 2010-2020 sera celle du grand chambardement global, de l'émergence du nouveau paradigme et de la nouvelle logique économique (les années les plus difficiles seront probablement celles allant de 2012 à 2017). Voici 16 réalités qui se dessinent, selon le prospectiviste Marc Halévy.
Dignité humaine ?
Il parait que le fondement de toute éthique humaine, des droits de l'homme et de toute militance sociale et humanitaire repose sur la notion de dignité humaine. Mais que signifie vraiment cette locution "bateau" mise à toutes les sauces, devenue tabou intangible du politiquement correct ?
Pour une humanité adulte
Qu'est-ce qui a foiré ? Cette question m'a longtemps obsédée. Où, quand et pourquoi l'humanité est-elle entrée en démence jusqu'à tout salir, tout détruire, tout accaparer, tout dévoyer, jusqu'à tuer la vie et se suicider d'orgueil ?
Macroéconomie : bilan et perspectives
Le début d'une nouvelle décennie invite naturellement à prendre recul et mesure. Beaucoup ne s'en privent pas et brandissent à foison des batteries d'indicateurs visant à confirmer par des chiffres (ah! tyrannie du quantitatif) que leur optimisme ou pessimisme sont parfaitement légitimes. Les discours politiques et les délires médiatiques relaient abondamment ces inepties.
L'erreur sur la communication
Il y a de tout, de trop : trop d’outils, trop de messages et trop peu de communication, malgré la communication. Ou à cause d’elle ? Voici une réflexion, une ouverture qui met un pied dans la porte de ce qui s’annonce aujourd’hui comme l’après-communication . Car la communication porte ses propres limites. Pour les dépasser et tout à la fois recrédibiliser la communication de plus en plus décriée, il est temps de poser l’analyse.
La logique de la plausibilité
Dès que l'on sort des cas faciles, la logique aristotélicienne devient très vite inopérante. Mais au-delà d'elle, lorsque "vrai" et "faux" se mélangent, d'intéressants paradoxes et de folles apories émergent. Démonstration … (Un article de Marc Halévy, 12/2009)
Déterminisme et hasard
Le hasard n'existe évidemment pas dans un univers parfaitement déterministe et l'usage de probabilité trahit alors, en fait, notre ignorance : il s'agit de hasard subjectif. Mais dans un univers non déterministe, y a-t-il, forcément, du hasard objectif ? (un article de Marc Halévy, 12/2009)